
Il y a des jours comme ça où j'aimerai
Exploser en des milliards de goutelettes de sang
Rouge vif, d'os et de chair abbhorrée.
Durant cette Fraction de seconde, oublier toute notion du temps
Et de l'espace.
Mourir en orgasme des sens.
Je voudrai perdre douleur, amitié, passé,
Désespoir, avenir, joie ou même le seul fait d'aimer...
Ne plus être, devenir oubliée, que plus jamais je ne pense.
Que tout m'efface!
Pas une Lune ne se passe sans que je ne ressente cet accablement déplacé
Pour lequel je cherche toujours un coupable. Egoïstement...
Alors pour accepter "mon nombrilisme, mon hyperémotivité,
Et puis cette manie de caresser les âmes en les enlevant",
Le Miroir brise le restreint espace.
Mais je t'inspire toujours, tu m'es revenu, je le sais
Ton aile, aussi loin soit-elle continue de me couvrir,
Je comprends désormais que seule je dois poursuivre:
Le silence ne doit plus commettre d'autre forfait.
J'ai changé! Toi encore et toujours tu t'effaces.
[MM] 22 mai 2004
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