dimanche 14 octobre 2007

*Mémoire*



Encore enfant tu ne pouvais oublier, toi si forte,
Que tu étais condamnée [à ces faux semblants]:
Etre seule, et garder cette lourde porte
Toujours close à preserver tes sentiments.


Nous maudissions ce jour ou tu nous a expliqué
Que le Temps te prenait ton avenir, ton présent et ton passé.
Et nous n’avons compris ta douleur que trop tard,
Par ta peur, et malgrès ton désespoir ;


Alors de ne pouvoir t’aider, nous nous en voulions
Et chaque journée passées ensemble nous priions
Que, par je ne sais quelle Bonté, tu guérisse
Et que de ton histoire un Sourire enfin s’immisse.


Mais pas de Miracle. La maladie t’as emportée
Il ya a trois ans déjà. Et rien ne saurait expliqué
Ce que je ressent aujourd’hui. Pas vraiment
De manque, juste un trouble dans mes sentiments

[MM] Juillet 2003


La personne a peu d’importance au yeux du monde, seule sa fin reste gravée dans les esprits.


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